Maladies hivernales : limiter les contaminations au travail avec quelques gestes simples
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Moins de jargon, plus de solutions
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Alors que la grippe et les gastro-entérites vont revenir en force avec l’hiver et que le Covid-19 est toujours là , l’INRS vient de faire quelques rappels utiles pour limiter les risques de contamination au travail. L’occasion de revenir aussi sur la question du port du masque en cas de symptômes ou de contamination et de l’isolement ou du télétravail exceptionnel.
Connaître les gestes simples
Les maladies d’hiver peuvent se transmettre par des mains sales, des objets contaminés ou lorsqu’on éternue ou qu’on tousse.
Les réflexes indispensables sont donc :
- de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon liquide, notamment après s'être mouché, avoir toussé ou éternué. L’INRS rappelle que le séchage doit se faire de préférence avec un essuie-mains en papier à usage unique ;
- tousser et Ă©ternuer dans le creux de son coude ou en se couvrant la bouche et le nez avec un mouchoir ;
- utiliser des mouchoirs en papier à usage unique et les jeter immédiatement dans une poubelle munie d'un sac plastique.
Il faut aussi Ă©viter de se faire la bise ou de se serrer la main.
Même s’il fait froid, il est également nécessaire d’aérer régulièrement le local de travail pour renouveler l’air.
Inciter au port du masque et réfléchir à des mesures de protection
S’agissant de la question du port du masque, il est recommandé en cas de symptômes. Mais il n’est pas possible de l’imposer à un salarié qui tousse (sauf dans certains lieux notamment pour les établissements de santé et médico-sociaux).
Et même d’ailleurs s’il est positif au Covid-19. Ce qui n’est pas sans poser des difficultés en termes d’obligation de protection de la santé des autres salariés. L’employeur a donc tout intérêt à réfléchir à des solutions si un salarié positif vient travailler sans le masque (bureau séparé, télétravail éventuel pour les autres salariés, etc.).
Notez qu’aujourd’hui l’isolement n’est en effet plus obligatoire en cas de contamination au Covid-19. C’est au médecin de décider ou non d'arrêter un salarié en fonction de son état de santé. Il n’y a également plus de suppression du jour de carence. Si le salarié n’est pas arrêté, il peut donc venir travailler même si le télétravail est alors vivement recommandé.
De façon générale, la mise en place d’un télétravail exceptionnel pour un salarié exposé à une contamination ou présentant des premiers symptômes peut être une solution pour préserver les autres salariés. Le recours au télétravail exceptionnel est généralement prévu dans l’accord ou la charte instituant le télétravail ; à défaut il peut être prévu à tout moment par accord entre l’employeur et le salarié.
Sensibiliser les salariés
Pour protéger au mieux les salariés, un petit rappel sur les gestes barrière et la possibilité qu’ils ont de mettre le masque pour venir travailler n’est pas dénué d’intérêt.
La vaccination contre la grippe saisonnière et le Covid-19 peut aussi être mentionnée spécialement chez les personnes à risque d’infection grave.
Bon Ă savoir
Dans le questions-réponses du ministère du Travail sur la vaccination par les services de prévention et de santé au travail, dont la dernière mise à jour date du 17 février 2023, il est toujours indiqué qu’un salarié a la possibilité de s’absenter sur ses heures de travail pour se faire vacciner que ce soit en service de prévention et de santé au travail ou auprès d’un professionnel de santé. L’absence est de droit et n'entraîne aucune diminution de la rémunération. Elle est assimilée à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés ainsi que pour les droits légaux ou conventionnels acquis au titre de l’ancienneté.
Vous souhaitez davantage d’échanges sur la santé-sécurité au travail ? Aidez-vous de la documentation « Communication en Santé Sécurité au Travail ».
Actualité de l’INRS du 20 novembre 2023 « Maladies hivernales : des gestes simples pour éviter les contaminations au travail »
Juriste en droit social
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