QUESTION, RÉPONSE

Les élus du CSE doivent-ils être informés des procédures de vérification de l’état des EPI engagées dans l’entreprise ?

Publié le 02/02/2024 à 10:28 dans Comité social et économique (CSE).

Temps de lecture : 2 min

Oui.

Lorsque l’employeur doit fournir des équipements de protection individuelle (EPI) pour permettre à ses salariés de travailler en sécurité, il doit aussi assurer l’entretien de ces EPI et procéder à des vérifications périodiques de leur état. Les élus du CSE ont la possibilité d’accéder aux résultats de certaines des vérifications opérées.

L’employeur doit procéder à des vérifications périodiques du bon état des EPI remis à ses salariés, selon des modalités et des échéances qu’il décide et sans obligation de rédiger des rapports particuliers suite à ces vérifications.

Par exception, lorsque les EPI relèvent de la catégorie 3, ceux protégeant des dangers irréversibles ou mortels, l’employeur a alors l’obligation de procéder tous les 12 mois à une vérification de l’état des EPI. Et il doit rédiger un rapport suite à chaque vérification.

Les rapports de vérification sont ensuite à intégrer dans le registre de sécurité de l’entreprise. Les élus du CSE doivent avoir accès à ce registre pour prendre connaissance des rapports de vérification en application de l’article L. 4711-4 du Code du travail. Rapports conservés sur une durée minimale de 5 ans.

Bon Ă  savoir

L’employeur peut confier les opérations de vérifications de l’état des EPI de catégorie 3 à une personne extérieure de l’entreprise. Dans ce cas de figure, les rapports de vérifications opérés par la personne extérieure sont à annexer par l’employeur au registre de sécurité. Les élus du CSE peuvent ainsi en prendre connaissance.

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Olivier Castell

Expert en droit du travail et relations sociales, www.didrh.fr

Auteur des documentations SOCIAL BATIMENT, SOCIAL TRAVAUX PUBLICS et RESPONSABLE ET GESTIONNAIRE PAIE BTP pour les Editions Tissot. Formateur en droit du travail auprès des entreprises et des …